Chacun d’entre nous évalue son environnement avec tous ses sens. L’odeur perçue est un marqueur fort de la qualité de l’air qu’on respire. Une mauvaise odeur va rapidement engendrer une gêne et un riverain pourra considérer qu’il est en danger. De même une odeur agréable, sentie au mauvais moment au mauvais endroit et trop souvent, finira à la longue par être gênante. Il est donc nécessaire de bien caractériser une odeur pour évaluer son potentiel de nuisance. Une odeur étant l’interprétation par le cerveau de l’interaction entre des molécules et la muqueuse olfactive, chacun va avoir sa propre description d’une même atmosphère odorante.
C’est sur ce sujet que Adrien Meyer, élève en L3 chimie de l’université de Bordeaux, a effectué un stage au sein du Laboratoire des Sciences des Risques. Encadré par Stéphane Cariou et Marion Fages, il a pu travailler sur l’évolution de la qualité d’une odeur en fonction de la dilution d’un même gaz. Ce travail pourra s’appliquer à la compréhension de la perception de riverains de sites industriels odorants de type compostage ou méthanisation ainsi qu’à l’évaluation de l’impact odorant de nouveaux matériaux.
Contact : stephane.cariou@mines-ales.fr