Bouge & Apprends – Quand l'activité physique devient l’alliée des apprentissages des enfants
Aujourd’hui, le programme « 30 minutes d’Activité Physique Quotidienne » - généralisé depuis septembre 2022 dans toutes les écoles - peine à être appliqué. Il se limite souvent à des pauses actives en classe (des mouvements articulaires), une mise à disposition de matériel sportif durant les récréations ou les temps périscolaires, sans réelle structuration pédagogique et sans lien avec les apprentissages fondamentaux.
Face à ce constat, Mégane Boixière-Marconnet - ingénieure en recherche clinique spécialisée dans le suivi de l’obésité et enseignante de Savate Boxe Française – a décidé de fonder la société Bouge&Apprends®.
Bouge&Apprends® conçoit des outils pédagogiques hybrides pour intégrer le mouvement dans les apprentissages scolaires. L’objectif est d’apporter une réponse concrète aux enjeux de santé publique, de sédentarité infantile et de concentration des élèves. La solution comprend une application mobile indexée sur les programmes de l’éducation nationale, des adaptateurs brevetés et des supports pédagogiques durables. Elle permet aux enseignants de rendre les séquences d’apprentissage plus actives, efficaces et inclusives grâce à des séances de motricité directement associées aux compétences scolaires (mathématiques, français, etc.).
Bouge&Apprends® propose une innovation sociale et pédagogique destinée à réduire les inégalités éducatives et sanitaires dès le plus jeune âge. En intégrant l’activité physique comme vecteur structurant des apprentissages fondamentaux - et non comme une simple variable d’ajustement - elle rompt avec le modèle traditionnel d’enseignement sédentaire.
La plateforme mécatronique apportera son soutien dans les phases d’analyse du besoin, de l’ingénierie du système, dans le choix de la solution numérique et dans le prototypage des parties mécaniques (interface avec les supports …). Elle permettra de réduire le temps de préparation, de renforcer l’inclusivité ainsi qu’un suivi personnalisé des élèves.
En parallèle du double accompagnement technologique et économique assuré par l’Incubateur IMT Mines Alès, ce projet est également soutenu par WeSprint, Alter’Incub, BPI France, CREALIA, Réseau Entreprendre et Initiative Montpellier Pic Saint Loup.
FF- SCAN : outil numérique de mesure de la fatigue
La détection de la fatigue est aujourd'hui un domaine de recherche très actif. Dans le secteur automobile par exemple, la plupart des acteurs ont déjà développé et intégré leurs propres systèmes de détection de la fatigue, parfois en combinant plusieurs modalités (vidéo, capteurs physiologiques, etc.) Ces systèmes embarqués ne sont pas facilement déployables à d’autres secteurs d’activité, notamment car ils ne remplissent pas les conditions technologiques pour répondre aux exigences règlementaires qui régissent l’utilisation des IA en santé.
Noura ROMARI a une formation en Biotechnologies appliquées au développement de dispositifs de diagnostic médical, Data Sciences (Bio-informatique et Machine Learning) et est lauréate du programme French Tech Tremplin 2025.
Face au constat du danger de la fatigue et de sa banalisation, elle propose un outil de détection et de quantification de la fatigue, destiné dans un 1er temps aux acteurs de la Qualité de Vie et des Conditions du Travail (QVCT) et de la prévention des Risques Psycho-Socioprofessionnels (RPS) en entreprise. A long terme, elle souhaiterait en faire un dispositif médical en s’appuyant sur des référentiels déjà validés scientifiquement et en réalisant des validations cliniques de ses modèles d’IA.
Les chercheurs du centre de recherche EuroMov-DHM (cotutelle Université de Montpellier et IMT Mines Alès) pourront épauler Noura ROMARI dans la structuration de la méthodologie et la validation sur de grands jeux de données. L'analyse des micro-expressions faciales constitue également un champ de recherche avancé et potentiellement très pertinent pour ce type d'application.
En parallèle du double accompagnement technologique et économique de l’Incubateur IMT Mines Alès et des chercheurs partenaires, ce projet est également soutenu par le BIC de Montpellier et France Active.