En paraphant la convention qui lie IMT Mines Alès et la Faculté d’Ingénierie et Design de l’Université de Kagawa au Japon, Suenaga Yoshihiro, doyen de la Faculté de Kagawa et Pierre Perdiguier, directeur par intérim d’IMT Mines Alès, contractualisent leur volonté réciproque de collaborations et d’échanges, tant dans le domaine de l’enseignement que de la recherche.
C’est d’ailleurs via des enseignants-chercheurs que les premiers contacts ont été initiés. Alors qu’ils intervenaient sur les thèmes du renforcement et du développement d’approches intégrées des risques liés aux catastrophes majeures, deux chercheurs alésiens ont été « repérés » par leurs alter ego de Kagawa lors d’un colloque international de l’association scientifique internationale IDRiM (www.idrim.org, créée au Japon par l’université de Kyoto). « Ils se sont montrés vivement intéressés par les travaux de recherche que nous menons explique Laurent APRIN, directeur du Laboratoire des Sciences des Risques (LSR) d’IMT Mines Alès, et plus particulièrement sur les risques naturels, que ce soit sur la caractérisation des aléas, la vulnérabilité et la résilience des territoires mais aussi la gestion de crise ».
La visite à Alès d’une délégation de l’Université de Kagawa au début de l’année 2020 a permis d’achever de convaincre les deux partenaires de la pertinence d’un rapprochement et d’identifier de nouveaux axes d’intérêts communs.
Ainsi, outre les coopérations scientifiques, la convention a également pour objet la mise en place d’un programme d’échange académique d’étudiants entre les deux institutions : certains élèves d’IMT Mines Alès (effectif maximum 5 élèves) pourront effectuer un semestre ou une année d’étude à la Faculté d’Ingénierie et Design de l’Université de Kagawa et, en réciprocité, l’école d’ingénieur française accueillera des étudiants japonais sur ses programmes anglophones.
Avec cette étape supplémentaire, IMT Mines Alès conforte ses relations avec le Japon. Ces nouvelles possibilités d'échanges avec Kagawa viennent s'ajouter à celles déjà opérationnelles avec l'Université d'Ôsaka ainsi qu'avec l’accord de double-diplôme signé l'an passé avec l'Université de Keiô (Tôkyô) et pour lequel les premiers élèves alésiens partent cette année.
Egalement, en avril dernier, c’était avec la province japonaise d’Aïchi que l’école prenait langue. Le gouverneur de la province, engagé dans un projet de création d’un super-incubateur « Station IA », qui a vocation à être la plus grande structure de ce type au Japon, souhaite s’inspirer des meilleures pratiques mondiales en la matière, en particulier en France, en Chine, à Singapour et aux États-Unis. Parmi le panel d’acteurs français que ses services ont identifiés comme partenaires potentiels, figure notamment l’Institut Mines-Télécom (IMT), plus particulièrement IMT Atlantique et IMT Mines Alès : « C'est très flatteur pour nous de voir que le Japon souhaite s'inspirer des pratiques de notre école en termes d'incubation technologique et étudiante ! » se réjouit Pierre Perdiguier.
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